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du Carnet en Ligne

Savoir-vivre

Du Bon Usage

Ce recueil « Du bon usage », écrit en 2021 pour L’Annuaire, n’a pas la vocation de remplacer la transmission familiale et parentale propre à chacun.

Avec le temps, nos familles ont élaboré et construit des références communes, partagées par tous et acceptées par chacun. Ces usages comportementaux, apportent de la fluidité et de l’élégance dans les échanges.

Pour autant, la vie moderne peut en rendre la transmission difficile. La variété des traditions familiales, une certaine tendance à l’amenuisement des réceptions familiales ou autres, peuvent à la longue diluer ces usages faute souvent d’occasions d’une pratique assidue. Ce recueil souhaite être un kit de survie qui donne à chacun une base de référence, sans doute discutable.

En effet, Le Carnet en Ligne n’a aucune prétention à connaître tout sur tout ni à faire la leçon à personne. C’est pourquoi nous ouvrons à vos remarques et commentaires cette rubrique, qu’il s’agisse de rectifier une inexactitude, nuancer une lecture trop rigide ou encore alerter sur la disparition dommageable de tel ou tel usage. Les membres sont donc invités à enrichir ce document en transmettant leur contribution à contact@lecarnetenlignefr

I) Correspondance papier et messages électroniques entre nos familles

  1. Usage du papier – usage du mail

Il est indéniable que le papier à lettre tend à disparaître au profit du courrier électronique. C’est notre époque. Pour autant, l’emploi de l’un ou de l’autre n’est pas neutre. Le lettre papier reste la marque d’une attention particulière que l’expéditeur veut signifier à son destinataire, ne serait-ce que par le temps consacré à sa rédaction. La lettre se reçoit au courrier, se touche, se lit et se relit, évoque des impressions, se range, peut s’archiver et se retrouver. Nous le sentons tous, le regrettons parfois. Ainsi, la lettre et son écriture manuscrite renforcent le message et la proximité – ou la déférence – entre le rédacteur et son destinataire. Le mail est 1000 fois plus pratique, mais il peut être plus impersonnel. Faire un choix entre support papier ou électronique, c’est déjà un message.

  1. La lettre personnelle manuscrite – quelques codes

La lettre personnelle manuscrite a ses codes qui ne sont pas ceux d’une lettre commerciale. 

Il est plus élégant d’utiliser un papier un peu épais (pas une feuille A4 sortie du bac de l’imprimante!) ainsi qu’une enveloppe doublée (les enveloppes commerciales pré-formatées avec code postal ou en papier recyclé seront à proscrire).

La couleur sera blanche, papier et enveloppes assorties. Les femmes pourront se permettre de la couleur discrète : ivoire, gris, bleu pâle. Il vaudra mieux éviter d’autres couleurs au risque de tomber dans la fantaisie ou la faute de goût (rose, vert pâle, etc).

Le format commercial (allongé et si possible doublé) est de plus en plus admis. Quel que soit le format, la lettre sera introduite pliure vers le bas afin que le destinataire ne la coupe pas en l’ouvrant. On aura aussi pris soin de plier le papier de telle sorte que la signature apparaisse tout de suite au destinataire en ouvrant le courrier, Enfin, il est tout à fait possible d’écrire son nom et son adresse, finement rédigés, au dos, en cas de perte du courrier (en aucun cas un tampon).

Quant au timbre, si autrefois on pouvait trouver facilement de beaux timbres, aujourd’hui, personne ne se formalisera d’un timbre vert économique, pourvu qu’il ne soit pas collé de travers et encore moins à l’envers…

Le lettre elle-même est rédigée à l’encre bleue ou noire. Le lieu et la date sont mentionnés en haut à droite en toute lettres (Paris, le 10 avril 2021 et non le 10/04/2021; plutôt commercial). Le texte ne commence pas par « Je ». Vous pouvez écrire sur les deux côtés de la feuille, mais seulement pour des intimes, sinon une suite de recto. Si vous confiez vos lettres à une tierce personne pour les poster à votre place, donnez-les-lui ouvertes comme marque de confiance. Cette personne devra en retour cacheter vos lettres sous vos yeux, en témoignage de cette marque de confiance bien interprétée.

  1. Le mail – quelques codes

Le mail (ou courriel) est le moyen de communication le plus pratiqué au monde. Il a des avantages sans équivalents (rapidité, économie, etc). C’est maintenant et par la force des choses, un support et une forme de communication tolérés dans les échanges entre familles, en lieu et place de la correspondance papier (réponses invitations, mariages, etc).

Cependant, sa simplicité d’utilisation n’est pas pour autant synonyme de simplicité du texte ou simplicité de la mise en forme…

Ainsi, il est recommandé d’appliquer les usages de l’écrit manuscrit à l’écrit électronique. Vous utiliserez les mêmes formules d’appel et de courtoisie personnalisées, la même mise en page, le souci du style, etc. Il n’est pas ridicule de présenter ses hommages dans un mail. En revanche, abstenons-nous de familiarité ou emploi de termes commerciaux (Bien à vous ! Salutations).

  1. Majuscules / Minuscules dans les écrits manuscrits et électroniques

La majuscule ne s’emploie que dans les formules d’appel et de courtoisie (exemple: Chère Madame, Veuillez agréer, cher Monsieur, l’expression…).

Dans un texte de lettre, comme dans une annonce du Carnet en Ligne, ce sont les minuscules qui prévalent (exemple : j’ai rencontré madame Dupont dans la rue, elle était avec son amie la baronne du Chemin, le comte de Paris  est en route pour Dreux, monsieur et madame X sont heureux d’annoncer la naissance de…).

  1. L’adresse du destinataire sur l’enveloppe (la suscription ou la réclame)

L’adresse doit être écrite approximativement dans le coin inférieur droit et très lisiblement. Sur l’enveloppe, les civilités, titres, adresses et surtout le nom du destinataire seront écrits sans fautes (un petit tour de vérification dans L’Annuaire s’impose pour certains noms compliqués (Kervenoëal ou Kervenoaël ?…). Faire une faute d’orthographe sur un nom de famille peut faire de la peine. Enfin, les civilités, titres et grades ne sont pas écrits en abrégé dans une correspondance privée (Madame X et non Mme X, Comte X et non Cte X, Général X et non Gal X).

  1. Les formules d’appel (qui précèdent immédiatement le texte de la lettre ou du mail)

La formule d’appel est centrée sur une lettre, plutôt justifié à gauche sur un mail (Chère Madame, Chère Tante Renée).

Pour l’emploi des majuscules, voir plus haut. Sachez manier le « Monsieur » plus formel et pour une première prise de contact, du « Cher Monsieur » employé avec des personnes que vous avez déjà rencontrées. Pour un destinataire titré, quelque soit le titre, on emploie Madame ou Monsieur.

Comme évoqué plus tard, seuls ducs et princes ont le droit à l’appellation complète.

La formule d’appel est suivie d’une virgule (Chère Madame, Monsieur,..)

Quelques rappels pour écrire les adresses ou formules d’appel.

Pour un ménage : Monsieur et Madame Pierre du Bassin (sauf si ce sont les chefs de famille, alors on écrira Monsieur et Madame du Bassin)

Pour le mari seul : Monsieur Pierre du Bassin (si chef de famille : Monsieur du Bassin)

Pour l’épouse seule : Madame Pierre du Bassin (si c’est l’épouse du chef de famille on écrira : Madame du Bassin)

Pour une veuve : on conserve le nom de femme mariée : Madame Pierre du Bassin (ou Madame du Bassin)

Pour une jeune femme non mariée : Mademoiselle Anne du Bassin (sauf si c’est l’aînée de la famille, on écrira Mademoiselle du Bassin)

Pour une femme non mariée : on devrait maintenir Mademoiselle, mais Madame est moins stigmatisant.

Pour une femme divorcée : Bien se renseigner à l’avance si la personne a choisi de garder son nom de femme mariée, ou de reprendre son nom de jeune fille :

  • Madame garde son nom de femme mariée : Madame Éléonore du Bassin (« Madame » indique qu’elle a été mariée, mais elle mentionne son prénom pour indiquer l’absence de statut marital, « du Bassin » elle garde son patronyme de femme mariée)
  • Madame reprend son nom de jeune fille : Madame Éléonore Carré (« Madame » indique qu’elle a été mariée, la suite correspond à son nom de jeune fille).
  1. Les formules de courtoisie qui viendront terminer une lettre ou un mail 

En dépit d’une complexité apparente, notre méthode « non-brevetée » 1+2+3+4 répond à tous les cas de figure !

Les formules de courtoisie doivent être nuancées suivantla nature des rapports amicaux ou familiaux. En général il vaut mieux faire plus que moins…

Dans la grande majorité des cas, la formule de courtoisie comportera successivement  les termes  1+2+3+4 et sera ainsi complète.

Commencez par  1

une expression telle que« Daignez agréer » (révérencieux)« Je vous demande de bien vouloir agréer » (déférente)« Veuillez agréer, je vous prie » (courtoisie proche de la déférence)« Je vous prie d’agréer » « je vous prie de recevoir » (courant) 

puis + 2

la formule d’appel du destinataire (celle que vous avez utilisée au début de la lettre ou du mail. Exemple : chère Tante Renée, cher Monsieur, Monsieur) 

puis + 3

la formule :« l’ expression de  » (ce terme est d’usage dans les relations privées [et non « l’ assurance » et « salutations » réservés aux correspondances officielles ou commerciales])hommages (terme réservé aux femmes mariées) 

enfin 4

enfin, une expression telle que :considération (c’est le terme d’usage courant). Selon son « rang » on emploiera en complémentma considération (très) distinguée (cas courant)ma très haute considérationma considération la plus distinguéesouvenir (à une femme, à une demoiselle)mon amical souvenirmon fidèle souvenirsentiments (entre hommes ou entre femmes uniquement)distingués, respectueux, très respectueux 

Quelques exemples  :

Je vous prie d’agréer, chère Madame, l’expression de mes hommages les plus respectueux.

Je vous prie d’agréer, cher Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.

Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur l’Ambassadeur, l’expression de ma haute considération (et non « je vous demande », on ne demande rien à un Ambassadeur ou à quelqu’un d’un rang élevé).

Nota et/ou rappels d’usages

  • les hommages (respectueux) ne se présentent qu’à des femmes mariées,
  • un homme n’envoie pas de « sentiments » à une femme, au risque d’intriguer……et inversement,
  • les expressions familières ou du monde de l’entreprise suivantes sont à éviter: bien à vous, bien à toi, amicalement vôtre, salutations distinguées , etc
  • Vous pouvez bien sûr vous affranchir de la formules de courtoisie si le destinataire est proche  et ainsi terminer par : affectueusement, fidèlement, amicalement, amitiés.
  1. La signature

La signature s’écrit complète, lisible, avec nom et prénom par égard et politesse pour le destinataire (Anne-Marie d’Acer et non AM d’Acer). Si son écriture est illisible….on écrira son nom+prénom en dessous. Signer du seul prénom, « Jean-Charles » sans bien connaître le destinataire est vraiment très familier.

  1. La lettre de remerciements ou lettre de château

Il n’est absolument pas passé de mode de remercier par écrit après un séjour chez des amis ou même des cousins proches. Généralement, la lettre est envoyée la semaine suivant le séjour. Dans la forme, il convient de suivre les conseils sur la lettre manuscrite telle que décrite plus haut. Le mail ou le sms seraient irrévérencieux, très « léger » et décalés (déjà vu) par rapport à l’accueil prodigué ou à la mise à disposition d’une maison.

C’est bien sûr à la maîtresse de maison, ou au propriétaire du lieu qu’il convient d’écrire pour remercier du séjour (même si ces derniers n’étaient pas là pendant le séjour). L’ami qui vous a invité peut recevoir une lettre, mais seulement en second temps et sans doute moins formelle.

Le ton de la lettre doit faire preuve de courtoisie et remercier avec simplicité et cœur pour les grands moments du séjour, sans oublier tous ceux qui ont œuvré à sa réussite (par exemple l’équipe de jardinier, le ménage où les petites sœurs de l’ami qui ont fait la délicieuse tambouille).

Il est courtois d’apporter un cadeau pour la maîtresse des lieux (voir paragraphe diner pour les remarques générales). Pour un séjour, on évitera d’apporter des bouteilles ou des chocolats qui seront consommés pendant le séjour, mais plutôt un cadeau bien réfléchi pour la maitresse de maison (ou faire envoyer des chocolats après le séjour).

II) Les appellations et usages orthographiques, à l’oral et à l’écrit, s’appliquant à nos noms de familles

  1. Du bon usage des titres de noblesse.

A l’oral :

On ne fait jamais suivre l’appellation monsieur / madame / mademoiselle d’un titre. On ne dit pas « Monsieur le comte » (ce qui était dit autrefois par le personnel de maison ou encore aujourd’hui par les maître d’hôtels de certains clubs), mais « Monsieur ».

Cependant, pour le titre de duc, cette mention s’avère obligatoire pour tout le monde : ainsi il est d’usage de dire « Monsieur le Duc ».

  1. Du bon usage de la particule (et de l’article).

La particule fonctionne comme une « annexe » du nom. C’est la raison pour laquelle c’est l’initiale du nomusuel et non la particule – qui sert de référence dans un classement par ordre alphabétique (d’Andlau sera classé à la lettre A et Busquet de Caumont à C, Caumont étant le nom usuel).

Les noms usuels commençant par « Le », « La », « L’ » sont classés à L.

La particule à l’oral et à l’écrit :

La particule ne s’emploie que si elle est précédée d’un prénom, d’un titre ou plus généralement d’une dénomination mais jamais lorsque le nom est isolé.

Ainsi, il se dira et s’écrira : Jacques de Lavancourt, le comte de Lavancourt, monsieur de Lavancourt, le docteur de Lavancourt, la famille de Lavancourt, née de Lavancourt…mais « les Lavancourt » ou encore « Lavancourt est absent » si le nom est tout seul et bien sûr jamais les « de Lavancourt »

Il est une règle qui pose que lorsque le nom de famille est monosyllabique, on prononce la particule. Ainsi on dira : de Thé, de Sèze, de Grasse, de Lattre, de Pas, de Champs, de Pins, etc).

Cependant, il faut avouer que cette règle peut être disgracieuse à l’oreille et dire par exemple « les Thé » fait moins sursauter que les « de Thé »…

Majuscule ou minuscule ?

Les particules nobiliaires sont toujours écrites en minuscules et non-abrégés (de, d’, des , du). 

« La », « Le », « L’ », « Les » s’’écrivent en minuscules lorsqu’il sont précédés de la particule.

Cependant ils prennent une majuscule lorsque le nom est isolé. Ainsi on écrira Jean de la Fontaine, mais les fables de La Fontaine, Jean de la Bourdonnais, mais les mémoires de La Bourdonnais , Guy de l’Estoile, mais mon ami L’Estoile).

Enfin, si dans un texte le nom à particule est précédé de « de » alors la particule se met en majuscule (exemple : les mémoires de Du Bellay, le retour de De Gaulle, l’éloge funèbre de De Lattre). Bien entendu, en tête de phrase, la particule prend une majuscule (Du Quesnoy fut un bon serviteur).

A Noter, le cas du général de Gaulle. Ancienne famille, d’origine flamande, son traitement n’obéit pas aux usages du français. En effet, si nous respections les règles du français et parce que Gaulle est monosyllabique, on devrait alors dire « Gaulle fût un grand chef d’État ». Cependant, chez les flamands on écrit le « De » avec une majuscule (De Gaulle, De Coninck). En s’installant en France au XIX° le nom s’est francisé en transformant le DE en « de » ce qui ne marque nullement un semblant de preuve de noblesse. On dira donc « de Gaulle », comme étant la marque d’une origine flamande du nom.

  1. Du bon usage des tirets et abréviations (St), dans les noms de famille.

La bonne l’orthographe d’un nom est une preuve de savoir-vivre.

  • les tirets
  • principalement affaire de culture familiale, il convient de respecter le vœu des familles. Lorsqu’il s’agit de la réunion de deux familles, le trait d’union s’applique sans que ce soit tout a fait absolu. Même au sein d’une famille au nom double, toutes les branches ne s’accordent pas entre elles. Dans tous les cas, vérifier dans L’Annuaire.
  • le terme « saint »
  • le mot « Saint » s’emploie en toutes lettres dans les noms de famille, le trait d’union entre Saint et le nom est à vérifier dans L’Annuaire. St est à réserver au saint-patron.
  • écrire les noms en lettre capitales ou en minuscules ?
  • Il est toujours mieux d’écrire les noms en lettre minuscules et ne pas céder à l’inflation actuelle des capitales et majuscules ou donner un caractère administratif au document. L’avantage est de pouvoir conserver les accentuations (ü, é, è, ï, ÿ).

III) Autour d’un bon dîner ! (ou d’un bon cocktail!)

  • Recevoir
  • Inviter
  • la réussite d’un dîner ou d’une réception dépend en grande partie de la qualité et de l’homogénéité des personnes invitées…
  • ne pas inviter deux mois à l’avance, ce qui ne laisse aucune chance à un invité de décliner ou d’arbitrer (trois semaines est un bon délai), envoyer un P.M. une semaine à l’avance,
  • inviter avec un carton papier est toujours mieux et donne le ton de votre dîner/cocktail. Si vous employez le mail, mettez-y les mêmes formes, utilisez une jolie police, centrez votre texte, faîtes comme les invitations papier (RSVP, tenue, etc),
  • La tenue est généralement fixée par l’hôte qui devra toujours être un peu moins bien habillé que ce qu’il attend de ses invités. Un hôte trop bien habillé pourrait mettre dans la gêne un invité,
  • Répondre !
  • Indispensable, rapidement….et dans les délais demandés, le plus souvent en employant le même support que l’invitation reçue. Trouver les mots courtois pour remercier ou décliner, utilisez les bonnes formules de courtoisie,
  • Ponctualité
  • N’arrivez jamais à l’heure pile, et encore moins avant l’heure, c’est très désagréable pour la maîtresse de maison qui met la dernière main au salon…mais arrivez par exemple entre 17h15 et 17h30 pour un cocktail invité à 17heures et 20h45 pour un diner à 20h30. Les usages changent aussi entre la ville et la campagne, où on évite le snobisme parisien d’arriver très tard. En tout état de cause, en cas d’empêchement, prévenir les hôtes et s’excuser mille fois,
  • Galanterie
  • il est tout à fait galant et éduqué de « rendre les invitations », sauf si on est célibataire. Malheureusement, cette pratique bien agréable se perd.
  • Apéritif et présentation
  • ce n’est pas un diner avant l’heure, mais comme son origine latine l’indique « apero » a pour but d’ouvrir l’appétit et surtout d’attendre les retardataires…On évitera les « trucs gras » et les cacahuètes …. et de servir ses fonds de bouteilles,
  • le maître et la maîtresse de maison présentent les invités les uns aux autres. Cela fait partie de la réussite de la soirée de repartir avec de nouvelles connaissances. Par courtoisie, l’homme est présenté à une femme,
  • on présente bien sûr avec le nom complet et une petite accroche qui permettra de mieux connaître la personne afin de lier une conversation,
  • quelques exceptions : tous les invités, hommes ou femmes, sont présentés aux religieux et à une personne âgée. Les plus jeunes sont présentés aux plus âgés. C’est la femme qui tend la main en premier, sauf quand elle est présentée à un ecclésiastique ou une personne âgée,
  • ce qui est idéal, c’est une « petite aide discrète » qui ramasse tous les verres et apéritifs, pendant le dîner, et remet en état la pièce afin de permettre aux invités après le dîner de revenir dans un salon propre et aéré (voire même y trouver déjà la plateau de café et d’orangeades…),
  • ce n’est pas vraiment courtois lors d’une présentation de répondre « Et vous ? » à une personne qui vous demande « comment allez-vous ». D’où le rappel de la règle : lors d’une présentation, la personne la plus âgée prend l’initiative d’une phrase aimable, du style « je suis heureux de vous rencontrer – ou – comment allez-vous ? ». L’interlocuteur se contera alors de répondre « je vous remercie  – ou – très bien, je vous remercie », puis la conversation démarre sur un sujet différent. Répondre sur le même ton est irrévérencieux.
  • La table
  • La table
  • chaque famille a ses usages, même si les rédacteurs aimeraient écrire un livre sur le sujet,
  • Le plan de table
  • exercice qui demande du doigté. En général, le maître et la maîtresse de maison se font face, en occupant soit le milieu de la table (à la française), soit les extrémités (à l’anglaise),
  • à la droite de la maîtresse de maison, on place l’invité le plus âgé ou le plus important et/ou celui qui n’est jamais venu, à sa gauche, celui qui vient immédiatement après, en respectant les mêmes critères. Le maître de maison place à sa droite la femme la plus âgée ou celle dont le rang est le plus élevée et à sa gauche, celle qui vient immédiatement après, selon les mêmes critères. Le reste des places sont accordées alternativement sans placer bien sûr mari et femme à côté (sauf fiancés et mariés de moins d’un an),
  • un religieux est placé à droite de la maîtresse de maison et il est servi en premier,
  • on évitera de placer les parents et grand-parents aux extrémités…, une belle-mère, une grand-mère prend place à la droite du maître de maison, inversement pour la maîtresse de maison,
  • lorsque qu’une femme veuve ou célibataire reçoit, elle place l’homme le plus important en face d’elle (un religieux s’il est invité)
  • c’est toujours mieux d’avoir son plan de table en tête, quitte à avoir son antisèche dans la poche.
  • Menu – quelques conseils
  •  
  • Le service de table
  • même s’il n’ a plus beaucoup de service à table, on respecte quand même l’ordre suivant pour le passage des plats:
  • les dames assises à droite puis à gauche du maître de maison, les autres femmes par ordre de préséance, enfin la maîtresse de maison,
  • l’invité à droite puis à gauche de la maîtresse de maison, puis les autres invité par ordre, enfin le maître de maison,
  • les plats peuvent être passés une seconde fois, à l’exception du potage, de la salade, du fromage et des fruits,
  • si parfois, on entend l’expression, « servez-vous en passant », les invités auront le souci de d’abord présenter le plat à leurs voisines.
  • Au cours du dîner
  • rôle de la maîtresse de maison
  • suivre le déroulement du repas du regard tout en entretenant la conversation dans son entourage. De son œil avisé, elle veille à ce que chacun profite du dîner….et ne manque pas de pain.Elle sera la dernière à terminer son assiette,
  • rôle du maître de maison
  • distribue la conversation et veiller à la courtoisie des échanges. S’il pressent des sujets à risques pouvant envenimer la discussion, il fait dériver les échanges sur un autre sujet, personne ne sera dupe,
  • il s’occupe du vin en étant l’échanson (officier chargé de servir à boire à un roi, un prince),
  • les hôtes
  • ils s’assoient après avoir aidé leurs voisines à s’asseoir.
  • ils s’abstiennent de parler trop fort et de monopoliser la parole
  • Ils parlent et son attentifs avec ses deux voisines (eau, vin, ….
  • Ils apprécient le dîner en se servant de tout, en privilégiant le morceau devant eux et en s’abstenant de faire un tri dans le plat….
  • la tenue à table (extraits)
  • ils attendent que la maîtresse de maison ait commencé pour commencer à leur tour, et ils « consomment » rapidement afin de permettre à la maîtresse de maison de terminer la dernière,
  • lèvent leur verre quant on leur sert du vin,
  • ils demandent le sel au lieu de passer le bras devant le nez de leurs voisines,
  • ils passent la bouteille dans le dos de leur voisine,
  • ils ne demandent pas à être resservis du plat ou du vin, ils attendent d’être servis,
  • ils ne saucent pas…ils n’utilisent pas leur couverts comme des râteaux de jardiniers,
  • quand ils se lèvent, ils laissent leur serviette sur leur chaise.
  • le cocktail
  • Fleurs ou autre cadeau
  • il est admis d’apporter quelques fleurs pour la maîtresse de maison. On préférera des fleurs en pot qui peuvent rapidement trouver leur place dans la maison. A l’inverse, si les invités n’apportent que des fleurs coupées, il faut rapidement trouver autant de vases et surtout monopolise la pauvre maîtresse de maison,
  • les invités peuvent préférer apporter du vin (plutôt deux bouteilles pour permettre un autre dîner, faut-il que le vin fassent plaisir aux deux hôtes et non toujours au même…) ou un autre présent. Si la maîtresse de maison a les doigts verts, lui offrir un livre sur les jardins peut insinuer que le sien à besoin d’exemples….ou si elle habite telle région, non plus un nième livre sur les châteaux du coin, livre qu’elle risque d’avoir en triple exemplaires. Un livre récemment publié et qui peut se changer est une idée simple et de bon goût.
  • Inviter un religieux
  • généralement, les invités lui sont présentés et non l’inverse.
  • à son arrivée, il est courtois de le pré-alerter pour le bénédicité.
  • à table, il est à droite de la maîtresse de maison et servi en premier.
  • tout en cherchant à lui donner une bonne place dans la conversation, on évitera des sujets qui tourneraient à des échanges trop vifs,
  • remerciements
  • Là, il n’y a pas d’équivoque, toute invitation doit être suivie de remerciements. Selon la proximité des invités avec la maîtresse de maison, ils peuvent téléphoner (sans laisser de message) ou écrire une carte, c’est toujours mieux qu’un mail, surtout si la maîtresse de maison s’est donné beaucoup de mal pour la réussite de la soirée.
  • du bon invité
  • les invités seront appréciés pour leur ponctualité, leurs compliments sincères (ou pas…) et leur capacité à donner le signal du départ….

IV) Avec des amis

  • Au restaurant,
  • il est une vielle tradition qui veut que l’homme rentre en premier pour s’assurer que l’endroit choisi soit correct et de bonne mœurs…Mais si l’invitée rentre en premier, le second lui tient la porte.
  • si une jeune fille est invitée directement au restaurant (bien que ce soit plus élégant de venir la chercher à son domicile puis se rendre ensemble au restaurant), le garçon arrivera dix minutes avant sur place pour prendre possession de la table,
  • c’est toujours très délicat en invitant une jeune fille, de lui présenter un menu sans prix. Cependant, de moins en moins de restaurants le font (on peut se renseigner à l’avance). Si la jeune fille est embarrassée par le choix (c’est à dire les prix), elle pourra simplement et naturellement demander des suggestions au garçon,
  • l’invité commande en premier,
  • l’invitant veille à ce que l’invité ne manque de rien,
  • C’est l’invité qui donne le signal du départ,
  • Au moment de l’addition, si une jeune fille est invitée, le garçon règle très discrètement à table (on ne montre pas le total de l’addition, on ne contrôle pas l’addition ligne par ligne, etc). Dans les bons restaurants, l’addition est apportée pliée en deux sur une coupelle. Il soulèvera à peine la feuille juste pour s’assurer qu’il ne va pas régler la table du voisin….et laisse sa carte sur la coupelle. L’invitée feint d’ignorer le total de l’addition et en profite pour ranger son sac à main et ne pas oublier son smartphone…
  • Il est aussi mieux pour le garçon de se lever et d’aller régler directement au comptoir. En tout état de cause, il serait du plus mauvais goût d’inviter une demoiselle et de faire passer l’addition sur des frais d’entreprise. L’invitée se poserait légitimement la question de l’éducation de son partenaire,
  • Si vous êtes entre adultes, soyez seigneurs et partagez l’addition, faîtes la division par le nombre de présent, que les uns boivent ou ne boivent pas d’alcool, prennent ou ne prennent pas d’entrée, de café, etc.
  • En sortant, l’homme aide la femme à remettre son manteau et même chose, si on veut être très élégant comme autrefois, il sort du restaurant en premier pour vérifier l’absence de trouble sur la voie publique….
  • au cinéma, au théâtre, etc
  • Les hommes (ou l’invitant) arrivent avant les femmes (ou les invités) pour repérer la salle et les entrées, permettant aux femmes de se sentir accueillies,
  • en soirée dansante
  • On laissera le soin aux responsables de rallyes d’édicter leur règlement intérieur,
  • week-end à la chasse
  • on ne dit pas « bonne chasse », mais « bonne sortie » pour ne pas indisposer le chasseur qui reviendrait bredouille…
  • week-end chez des amis
  • cadeau (voir paragraphe être invité à un diner),
  • si vous n’êtes qu’entre amis, mettez au point le partage des frais, et soyez encore seigneur…laissez les bouteilles non ouvertes pour la maisonnée!
  • Si vous avez été invités plusieurs jours, avec du personnel de maison ou en cuisine, il est élégant de laisser une enveloppe (pourboire) en partant. c’est un geste qui ne se fait plus beaucoup, mais qui montre une grande éducation,
  • Et n’oubliez pas une belle « lettre de château » à la maîtresse de maison, elle appréciera et vous pourrez même avoir une réponse.

V) Le langage parlé dans nos familles

« Quelle que soit la chose que l’on veut dire [en français], il n’y a qu’un mot pour l’exprimer, qu’un verbe pour l’animer et qu’un objectif pour la qualifier » Guy de Maupassant

  1. De la conversation
  2. La Francerépublicaine et ses hussards avaient réussi au XIX/XX° siècle à uniformiser le français oral tout en conservant les accents locaux (Marcel Pagnol par exemple). Les évolutions du langage en ce début du XXI° siècle nous rapprochent plus d’un modèle britannique où chaque classe sociale entretient son propre accent. Ainsi, le « parler » devient un « marqueur » social. Parler un bon français doit demeurer la simple préoccupation de nos générations familles (mots articulés, liaisons phoniques, forme interrogative, tec),
  3. L’appel (comment nommer quelqu’un que l’on rencontre pour la première fois)
Dignité/titre/fonctionAppel (pour s’adresser à)
Duc, DuchesseMonsieur le Duc, Madame la Duchesse
Prince, Princesse,Prince, Princesse
Marquis, comte, vicomte, etcMonsieur
CardinalÉminence
ÉvêqueMonseigneur
PrêtreMon père, monsieur l’abbé
MoineFrère
Soeur, monialeMa sœur
AmbassadeurMonsieur l’Ambassadeur (Excellence s’il est en fonction dans son pays d’affectation)
Docteur,Docteur
Notaires, avocats, commissaires-priseursMaître
GénéralUn homme dira « Mon général » (« Général » si c’est une femme)Une femme dira « Général »
AmiralAmiral
ColonelUn homme dira « Mon colonel » (« Colonel » si c’est une femme)Une femme dira « Colonel »
Capitaine de vaisseau, de frégate, de corvetteCommandant
Commandant, chef d’escadrons, chef de bataillon Mon Commandant(« Commandant » si c’est une femme)Une femme dira «Commandant»
Autres grades (capitaine, lieutenant (de vaisseau), etcMonsieur, Madame 
  1. Les dérives qui ne pardonnent pas (n’oublions pas qu’il est difficile de donner deux fois une bonne première impression…)
  2. ok d’accord, ouais, ouf, trop bien, çà me saoule, çà marche, genre…, à la base, faut savoir ! etc)…Cela ne donne pas une bonne impression de la personne, tout simplement.
  3. Mais les adultes ont aussi leurs torts…..mince ! punaise !..
  4. Quelques expressions à éviter (n’hésitez pas à enrichir)
Ne pas dire…Mais…
Un coupleUn ménage
Je couche chez des amisJe dors chez des amis
J’amène une bouteille de vinJ’apporte une bouteille de vin
Par contreEn revanche
Je sais pasJe ne sais pas
Il est quelle heure ? T’es oùQuelle heure est-il, Où es-tu ?
Je m’excuseExcusez-moi
De rienJe vous en prie
EnchantéJe suis ravi de vous rencontrer,
A midiA l’heure du déjeuner
Des nouvelles de votre maman (papa)Des nouvelles de votre mère (père)

VI) Nos fêtes religieuses

Une petite sélection d’usages (très?) anciens, mais tellement vrais !

  1. Naissance/baptême
  2. le jeune ménage attend généralement plusieurs mois avant d’annoncer la bonne nouvelle, leur permettant de savourer ensemble cette bonne nouvelle et d’éloigner les esprits mal placés…
  3. une fois annoncé aux parents, le famille est mise au courant par cercles concentriques, c’est important pour la suite de ménager les susceptibilités,
  4. après la naissance, on reste discret et on évite que tout le monde soit au courant des détails de l’accouchement du bambin,. Donc, « la mère et l’enfant (le père aussi…) se portent bien »,
  5. annoncer la naissance à de plus en plus tendance à s’annoncer par WhatsApp ou un petit bristol. Une annonce par le Carnet en Ligne/Les Annonces permet de se réjouir plus largement et de prévenir les familles éloignées…et de recevoir moultes félicitations !
  6. Baptême
  7. il est conseillé de planifier la date du baptême avant la naissance,
  8. le choix du parrain/marraine est aussi réfléchi et proposé deux/trois mois avant la naissance. Certains peuvent décliner s’ils ne s’en sentent pas la responsabilité puisque ces derniers s’engagent à suivre le développement de l’enfant sur le plan moral, spirituel, voire matériel et même à remplacer les parents en cas de décès. Il est toujours mieux de choisir des parrains/marraines de la famille et dans l’intérêt de l’enfant,
  9. le parrain et la marraine, s’ils ne se connaissent pas (ils viendraient de chaque famille par exemple), pourraient se rencontrer au cours d’un dîner chez les futurs parents,
  10. pour le ou les cadeaux, mieux vaut consulter les parents avant,
  11. s’il y des dragées prévues, c’est généralement le parrain qui les offre (on préférera des dragées aux amandes et surtout pas au chocolat). Autrefois, on commandait ses dragées et des jolies boîtes au nom de l’enfant chez « Martial » mais c’est de plus en plus difficile à trouver. Cependant, quelle émotion de retrouver longtemps après, les boîtes de son propre baptême,
  12. le père n’oubliera pas d’offrir des dragées aux équipes de la maternité  et une offrande à la paroisse !
  13. Fiançailles
  14. la jeune fiancée doit être consultée pour le choix de la bague. Puis le fiancé et/ou les parents se présentent chez le joaillier afin d’affiner la sélection… Enfin, les fiancés se rendent ensemble chez le joaillier où la jeune fille fera son choix. La jeune fille peut offrir un cadeau à son fiancé (montre, boutons de manchette, etc),
  15. s’il est possible, on organisera un grand « goûter de fiançailles » qui permettra de réunir les belles-familles et de faire connaissance avant le mariage. La fiancée aura entre-temps reçu sa bague de fiançailles. Que ce soit un gros ou un petit caillou, les invités resteront discrets. Le terme « goûter » est peut-être un peu désuet, mais c’est vraiment très utile que les deux familles se rencontrent, se présentent et fassent connaissance avant le jour du mariage. Cela permet de commencer à observer sa future belle-famille….
  16. pendant la période de fiançailles, les jeunes fiancés prennent contact avec grand-parents, oncles et tante pour une visite de présentation. Encore une fois, loin d’être désuètes, ces visites (ou dîners) permettent aux fiancés de mieux connaître la famille et l’environnement de l’autre et de savoir si on s’y sent bien (on rentre dans une belle famille pour un certain temps…). Ces visites font immensément plaisir aux familles et témoignent d’un vrai sens familial. De leur côté, les familles doivent mettre beaucoup de soin pour bien recevoir un nouveau membre de la famille.
  17. Mariage
  18. mariage civil : la publication des bans est une démarche qui existe toujours et demande des délais. D’où le besoin d’anticiper les contacts avec la mairie.
  19. Les témoins peuvent offrir un cadeau, ils seront en avance à la mairie pour ne pas faire attendre les fiancés. La fiancée se fera appeler « mademoiselle » avant la cérémonie, « Madame » juste après, sauf s’il y a un mariage religieux, on attendra alors la sortie de la messe pour le « Madame » et…les baise-mains.
  20. mariage religieux : le fiancé s’est occupé des alliances. Il a pu faire graver les initiales (mieux les deux noms) et la date, à l’exclusion d’autres inscriptions. Pour les faire-part, le classique comme son nom l’indique, est…class. On évitera les dessins vaporeux, les angelots ou trop de fantaisies qui peuvent tourner au mauvais goût.
  21. important : le mariage d’un homme et d’une femme est aussi la célébration de la réunion et de la rencontre de deux familles. C’est pourquoi, le mariage est une « fête familiale » stricto-sensu où on invite d’abord les familles. Aujourd’hui, on pense plus à inviter « les amis » souvent au détriment de la famille, c’est bien dommage.

VII) La politesse

  1. Ce qui nous distingue, ce qui nous lie
  • l’exactitude des horaires,
  • c’est la politesse (élémentaire) des rois !
  • dans l’escalier, dans l’ascenseur,
  • dans l’escalier, un homme en montant fait toujours passer une femme au cas ou elle chuterait, il pourrait lui éviter de dégringoler. Aussi en descendant, c’est l’homme qui passe en premier afin de servir d’appui si le femme trébuchait,
  • dans l’ascenseur, distinguez-vous en faisant passer les femmes devant, en entrant, comme en sortant….,
  • dans la rue
  • jamais de baise-main dans le rue (par discrétion et pour ne pas gêner la personne),
  • dans les lieux de culte
  • arriver cinq minutes avant est une forme de courtoisie. Si on compare au cinéma, il ne viendrait à l’idée de personne d’y arriver en retard, ou même pile à l’heure,
  • le tenue sera adaptée (ni plage, ni spectacle, ni chasse….etc)
  • respecter les usages propres à chaque religion,
  • au restaurant
  •  
  • du smartphone
  • le téléphone portable est une fabuleuse invention et outil de communication qui a très vite investi nos familles. Il convient cependant comme tous les outils de le contrôler et non l’inverse….ainsi on saura l’éteindre ou le mettre sur vibreur, ne pas le faire rentrer dans la salle à manger, ne pas téléphoner pendant les repas, ne pas l’utiliser au restaurant, etc, etc
  • user du haut-parleur est possible pour autant que vous préveniez votre interlocuteur,
  • en double-appel, on interrompt pas le premier appel pour prendre le second, ce qui est franchement blessant pour le premier appelant (sauf à le prévenir d’un prévisible deuxième appel qui nécessiterait de raccrocher). La fonction qui consiste à envoyer un sms d’attente est parfaite pour cela,
  • si vous sentez que votre conversation a pu déranger votre entourage (on parle souvent fort sans s’en rendre compte), il est courtois en raccrochant d’adresser un petit mot d’excuse, du style « je vous prie de m’excuser, cet appel ne pouvait attendre »

Conclusion

Depuis des siècles, de générations en générations, nos familles transmettent, améliorent et adaptent leur relations interpersonnelles, décrites ici comme nos usages. Ces derniers se renouvellent dans leur forme mais il appartient à chacun de maintenir le fond (politesse, élégance, courtoisie, discrétion, prééminence de la femme, respect des anciens) pour qu’ils demeurent des marqueurs de nos familles.

L’idée de ce modeste recueil est de rédiger la première page d’un livre plus volumineux qui pourrait s’appeler « Le Grand Livre des Usages de nos Familles ». Nous attendons ainsi vos contributions pour écrire tous ensemble la suite….

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